Pourquoi les agences de notation sont dans le viseur de la BAD

Alors que les assemblées annuelles de la Banque africaine de développement, qui se déroulent du 27 au 31 mai à Nairobi, mettent l’accent sur la réforme de l’architecture financière internationale, Akinwumi Adesina a lancé une nouvelle charge contre les agences de notation.  

Akinwumi Adesina aux 59e assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (BAD), le 28 mai 2024 à Nairobi. © compte X @toluogunlesi

Akinwumi Adesina aux 59e assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (BAD), le 28 mai 2024 à Nairobi. © compte X @toluogunlesi

THAIS-BROUCK_2024

Publié le 29 mai 2024 Lecture : 4 minutes.

Le siège de la Banque africaine de développement (BAD) situé dans la commune du Plateau, à Abidjan. Le 1er novembre 2019. © ISSOUF SANOGO/AFP
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BAD : l’année de tous les enjeux

À moins d’un an de l’élection du nouveau président ou de la nouvelle présidente qui remplacera le Nigérian Akinwumi Adesina à la tête de la Banque africaine de développement (BAD), Jeune Afrique décrypte et analyse la feuille de route de l’institution pour les quatre années à venir. Stratégies, tractations, portraits, coulisses… Zoom sur les grands défis de ce futur rendez-vous.

Sommaire

Sourire enjôleur et traditionnel nœud papillon au cou, Akinwumi Adesina est fidèle à lui-même. Devant la presse réunie à l’occasion de l’ouverture des assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (BAD), qui se tiennent du 27 au 31 mai à Nairobi, le président de l’institution, maniant la métaphore avec brio, a déroulé les enjeux de ce grand raout de la finance de développement. Le

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