Interdiction de l’excision en Gambie : pourquoi il faut préserver la loi
Les parlementaires gambiens s’apprêtent à débattre d’une proposition de loi remettant en cause l’interdiction des mutilations génitales sexuelles, promulguée en 2015. Atteinte aux droits humains, l’excision n’est pas seulement une pratique rétrograde : elle a aussi un coût social, et financier. Décryptage en infographies.
![Une opposante aux mutilations génitales féminines, devant l’Assemblée nationale de Gambie, le 18 mars 2024. © Muhamadou Bittaye / AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2024/05/29/afp__20240318__34lt7ca__v1__highres__gambiawomenrightsdemo-1.jpg)
Une opposante aux mutilations génitales féminines, devant l’Assemblée nationale de Gambie, le 18 mars 2024. © Muhamadou Bittaye / AFP
Publié le 31 mai 2024 Lecture : 5 minutes.
À Banjul, le temps semble suspendu aux portes de l’Assemblée nationale. Depuis près de deux mois, une proposition de loi est examinée par les députés gambiens, tandis que partisans et opposants au texte se succèdent pour manifester devant le bâtiment.
Au cœur de la controverse : le retour en arrière programmé sur la lutte contre l’excision. Le texte prévoyant la dépénalisation des mutilations