L’ancien footballeur international Basile Boli, visé par une enquête du parquet de Nanterre pour abus de confiance et recel dans le cadre d’activités associatives, s’est estimé jeudi "injustement soupçonné".

Dans une déclaration transmise à l’AFP, l’ancien défenseur central rappelle qu’il a quitté la Brigade de répression de la délinquance économique (BRDE) mercredi en fin d’après-midi sans avoir été mis en examen, après avoir été interrogé sur les activités d’ERA (Entreprendre et Réussir en Afrique), l’association qu’il a fondée.

Dévouement pour l’Afrique

"Je déplore juste que la nouvelle de ma mise en garde à vue ait été révélée", déclare Basile Boli.

"M’estimant injustement soupçonné, je tiens à rappeler mon attachement et mon dévouement au continent africain", souligne l’ancien international français d’origine ivoirienne.

"Je suis plus que jamais convaincu de la mission d’ERA: rapprocher la France et l’Afrique en vue d’un co-développement de ces deux cultures. C’est pourquoi je continuerai à apporter ma modeste contribution en faveur de cette mission qui me tient à coeur", ajoute-t-il.

L’ancien footballeur international Basile Boli a été remis en liberté mercredi soir après quelque 36 heures de garde à vue à Paris dans le cadre d’une enquête préliminaire du parquet de Nanterre pour abus de confiance et recel.

Le héro de la finale de la Ligue des Champions pour Marseille, en 1993, était interrogé en tant qu’ancien président d’ "Entreprendre et Réussir en Afrique", une association humanitaire qui travaille en partenarait avec l’agence française ANAEM (agence nationale de l’accueil des étrangers et des migrations). Les enquêteurs s’interrogent notamment sur le montant des salaires et des frais de déplacements accordés par l’association.

(avec agences)