Le dirigeant sud-soudanais à l’Elysée

Salva Kiir est à Paris ce jeudi. Il devrait être reçu à l’Elysée et au ministère de l’écologie. En faveur d’une sécession avec le Soudan, il a appelé les électeurs à voter dans ce sens lors du référendum prévu en 2011.

Publié le 19 novembre 2009 Lecture : 1 minute.

Le dirigeant soudanais sudiste, Salva Kiir, est ce jeudi à Paris pour des rencontres politiques, notamment à l’Elysée et avec le ministre français de l’Ecologie Jean-Louis Borloo, a indiqué le ministère français des Affaires étrangères.

Vice-président du gouvernement soudanais

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"M. Salva Kiir se trouve aujourd’hui (jeudi) à Paris et aura des entretiens à la présidence de la République ainsi qu’avec le ministre d’Etat Jean-Louis Borloo", a déclaré lors d’un point-presse le porte-parole du Quai d’Orsay, Bernard Valero, en réponse à une question sur la présence du chef sudiste en France.

Le chef de la diplomatie française "Bernard Kouchner souhaitait le rencontrer mais" étant donné qu’il se trouve actuellement "à Kaboul, nous examinons avec M. Kiir la possibilité d’une réunion de travail au Quai d’Orsay", a précisé le porte-parole.

Salva Kiir, président du Sud-Soudan semi-autonome, est aussi le vice-président du gouvernement d’union nationale regroupant les anciens ennemis du Nord et du Sud qui a pour mandat de rendre l’unité du Soudan "attirante" pour les électeurs d’ici au référendum.

Référendum sur l’indépendance

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Il a livré le mois dernier un plaidoyer en faveur de la sécession du sud du pays lors d’un référendum à venir, affirmant que l’unité allait faire des sudistes des citoyens de "second rang".

Le Sud-Soudan doit décider lors du référendum prévu en 2011 s’il veut l’indépendance et la séparation d’avec le Nord.

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En 2005, un accord de paix a mis fin à plus de deux décennies de guerre civile entre le nord et le sud du Soudan à l’origine de deux millions de morts.

L’accord a permis la formation d’un gouvernement d’union nationale entre le Parti du Congrès national (NCP) du président Omar el-Béchir et le Mouvement populaire de libération du Soudan (SPLM) de Salva Kiir.

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