Afrique du Sud : de quoi le retour de Jacob Zuma est-il le nom ?
Face à un ANC à bout de souffle, le parti de l’ancien président a fait une percée électorale en tenant un discours réactionnaire et anti-démocratique. Décryptage.
![Jacob Zuma, ancien président sud-africain et leader du parti MK, à sa sortie du bureau de vote, à Nkandla, le 29 mai 2024. © Rogan Ward/REUTERS](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover,gravity=0.4553x0.4293/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2024/06/04/jad20240604-ass-afrique-du-sud-zuma.jpg)
Jacob Zuma, ancien président sud-africain et leader du parti MK, à sa sortie du bureau de vote, à Nkandla, le 29 mai 2024. © Rogan Ward/REUTERS
La Constitution de 1996 ? À la poubelle ! Si l’uMkhonto We Sizwe (MK), le parti de Jacob Zuma, venait un jour à diriger l’Afrique du Sud, il organiserait un référendum pour s’en débarrasser. Ce texte, parmi les plus progressistes au monde, qui protège notamment les droits des homosexuels sur un continent où ils sont souvent réprimés et qui sert de garde-fou démocratique susceptible de demander des
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