Centrafrique : Maxime Mokom, criminel miraculé ou victime de la justice internationale ?
Après avoir été dans le viseur de la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre, l’ex-milicien centrafricain a été libéré en octobre 2023. Il est depuis bloqué en Europe, où il réclame des dédommagements et demande asile.
![Selon les conclusions de la CPI, il serait de facto « une cible évidente et de premier choix » des représentants officieux de Moscou. © Piroschka van de Wouw/Pool via AP/SIPA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover,gravity=0.7885x0.0394/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2024/06/05/jad20240605-centrafrique-maxime-mokom.jpg)
Selon les conclusions de la CPI, il serait de facto « une cible évidente et de premier choix » des représentants officieux de Moscou. © Piroschka van de Wouw/Pool via AP/SIPA
L’exil européen de Maxime Mokom s’étire toujours plus. Détenu 19 mois dans la prison néerlandaise de Scheveningen, après avoir été poursuivi par la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité lors de la guerre civile centrafricaine en 2013 et 2014, l’ancien milicien anti-balaka a finalement été libéré en octobre dernier. Une décision rendue possible par le
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