El Béchir à Istanbul

La venue à Istanbul du président soudanais Omar el-Béchir, visé par un mandat d’arrêt international, ne répond pas à une invitation turque mais à celle de l’Organisation de la Conférence islamique (OCI), s’est défendu vendredi le chef de la diplomatie turque, Ahmet Davutoglu.

Publié le 7 novembre 2009 Lecture : 1 minute.

"Il faut approcher la situation correctement. Il ne s’agit pas d’une invitation de la Turquie. Elle est le pays hôte d’une réunion internationale, et les invitations relèvent de l’OCI", a-t-il souligné lors d’une conférence de presse au Quai d’Orsay avec son homologue français, Bernard Kouchner.

"Il y a eu dans le passé d’autres conférences internationales qui se sont passées en Turquie et auxquelles ont participé des pays qui n’étaient pas reconnus par la Turquie, par exemple le sommet de l’OSCE" (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe), a-t-il fait valoir.

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M. Davutoglu a assuré qu’il n’y avait pas eu de protestation à ce sujet, lors de sa visite à Paris.

Agissant au nom de l’UE, un diplomate suédois s’est rendu au ministère turc des Affaires étrangères pour faire part du mécontentement européen et appeler les autorités turques à "reconsidérer" leur position, avait indiqué plus tôt un diplomate turc parlant sous le couvert de l’anonymat.

M. Béchir est l’objet d’un mandat d’arrêt international de la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes de guerre et contre l’humanité au Darfour.

L’OCI a invité M. Béchir à un sommet économique à Istanbul, où il devrait en principe séjourner dimanche et lundi.

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