Zimbabwe : les fermiers blancs expropriés réclament une aide financière

Quelque 4. 200 fermiers blancs expropriés dans le cadre de la réforme agraire lancée il y a 10 ans par le président zimbabwéen Robert Mugabe ont besoin d’une aide financière, a indiqué vendredi leur syndicat, qui estime les besoins à 1,2 million de dollars mensuels.

Publié le 7 novembre 2009 Lecture : 1 minute.

"Il y a 4. 200 personnes, dont des vieux, qui vivent avec 38 dollars par mois", a déclaré le vice-président du syndicat agricole CFU, Charles Taffs, lors d’une conférence de presse.

"Nous avons besoin d’1,2 million de dollars par mois pour aider nos collègues qui ont été expropriés", a-t-il ajouté.

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Il reste aujourd’hui quelque 400 fermes détenues par des Zimbabwéens blancs, contre 5. 000 il y a une décennie.

Cette réforme est un sujet extrêmement sensible au Zimbabwe, où la minorité blanche a conservé une majorité des terres arables après l’indépendance en 1980.

Départ forcé de 4. 000 fermiers blancs

En 2000, le président Mugabe avait lancé cette mesure pour corriger officiellement les inégalités de l’époque coloniale. Menée dans la précipitation et la violence, elle s’était conclue par le départ forcé de plus de 4. 000 fermiers blancs.

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Elle a totalement désorganisé la production, notamment de produits alimentaires et de cultures comme celle du tabac et aujourd’hui, plus de la moitié de la population dépend d’une aide alimentaire pour survivre.

"Les fermes qui ont été saisies par le gouvernement ne produisent que très peu, voire rien du tout", a déclaré pour sa part le président du CFU, Deon Theron.

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Selon des prévisions de l’ONU, le Zimbabwe devrait produire quelque 450. 000 tonnes de céréales à la prochaine récolte, mais a besoin de 2,2 millions de tonnes pour nourrir sa population.

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