La France « préoccupée » par le sort des journalistes en Tunisie
Le ministère des affaires étrangères français a fait part à Tunis de son inquiétude sur les « difficultés rencontrées par des journalistes et défenseurs de droits de l’homme en Tunisie ».
La France s’est dite vendredi "préoccupée par les difficultés rencontrées par des journalistes et défenseurs de droits de l’homme en Tunisie" et l’a exprimé aux autorités tunisiennes, a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Bernard Valero.
Le porte-parole était interrogé sur le cas de Taoufik Ben Brik, journaliste tunisien très critique à l’encontre du régime du président Zine el Abidine Ben Ali, écroué depuis le 29 octobre dans une affaire d’agression. Cette incarcération serait liée, selon son entourage, à des articles publiés dans la presse française.
Un de ses plus proches alliés au Maghreb
"Nous suivons la situation avec attention, nous avons exprimé notre inquiétude à l’ambassadeur de Tunisie (à Paris) et nous avons saisi nos partenaires européens de cette question", a précisé Bernard Valero, sans se prononcer sur le cas spécifique de Taoufik Ben Brik.
L’organisation Reporters sans frontières (RSF) et l’opposition de gauche en France ont appelé le gouvernement à dénoncer cette arrestation, et plus généralement le traitement infligé en Tunisie aux opposants et aux défenseurs des droits de l’Homme, selon elles.
La France est en général extrêmement prudente et mesurée dans ses commentaires sur le régime tunisien, l’un de ses plus proches alliés au Maghreb.
Le président Ben Ali a été réélu le 25 octobre avec 89,62% des voix.
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