Ghizlane Mamouni : « Au Maroc, les femmes restent des citoyennes de seconde zone »

En plein débat sur la réforme du Code de la famille, la polémique née d’une photo supposée représenter une ministre marocaine embrassant un homme en public a suffi à rappeler que les droits des femmes restent très inférieurs à ceux des hommes. L’avocate et féministe Ghizlane Mamouni décrypte le contexte juridique qui permet cette inégalité.

« Être une femme au Maroc, même une femme de pouvoir, reste extrêmement difficile à cause de toutes les violences à la fois juridiques mais aussi sociales dont elles font l’objet de manière discriminante. » © MONTAGE JA : DR

« Être une femme au Maroc, même une femme de pouvoir, reste extrêmement difficile à cause de toutes les violences à la fois juridiques mais aussi sociales dont elles font l’objet de manière discriminante. » © MONTAGE JA : DR

FADWA-ISLA_2024

Publié le 8 juin 2024 Lecture : 9 minutes.

Depuis quelques semaines, l’actualité politique du royaume tourne autour d’affaires en lien avec les droits des femmes, et notamment autour de leur liberté à disposer de leur corps. En témoigne, tout récemment, l’émoi provoqué par une photo du milliardaire australien Andrew Forrest embrassant fougueusement, dans les rues de Paris, une femme présentée par les médias comme étant la ministre de la

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