L’Europe décrète des sanctions contre la junte guinéenne
Le Conseil national pour la démocratie et le développement est condamné pour la répression sanglante de la manifestation du 28 septembre.
![](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,height=810,fit=cover/medias/default.png)
Les ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne ont décrété mardi des sanctions ciblées à l’encontre des membres de la junte au pouvoir en Guinée et un embargo sur les armes, a indiqué la présidence suédoise de l’UE.
L’UE a "décidé d’adopter des mesures visant les membres du CNDD (Conseil national pour la démocratie et le développement, la junte au pouvoir) et les individus associés, responsables de la répression violente ou de l’impasse politique dans le pays", selon un texte adopté par les ministres européens à Luxembourg.
Selon une source diplomatique, une liste des personnes concernées par ces mesures, qui pourraient consister en des gels d’avoirs et des interdictions de visas pour l’UE, doit être publiée d’ici jeudi au Journal officiel de l’Union européenne.
L’UE a également "décidé d’imposer un embargo sur les armes à la Guinée", précise le texte adopté mardi.
Ces mesures visent notamment à sanctionner l’implication de la junte dans la répression sanglante d’une manifestation le 28 septembre à Conakry, qui a fait au moins 150 morts selon l’ONU et suscité l’indignation internationale.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus – Politique
- Origines algériennes de Jordan Bardella : enquête sur un tabou
- Après l’Algérie, le Maroc : nouvelles révélations sur les liens de Jordan Bardella avec le Maghreb
- Damiba à Ibrahim Traoré : « Je ne peux pas garder le silence face aux exactions contre les civils »
- Au Burkina Faso, la fuite en avant répressive d’Ibrahim Traoré
- Maroc : mort de la princesse Lalla Latifa, mère de Mohammed VI