« Il faudra partir d’ici » : en pleine Tabaski, la filière de l’abattage traverse une crise à Abidjan

Depuis plusieurs semaines, les incidents se multiplient autour des acteurs de la filière dans la capitale économique ivoirienne. Sur le site de Port-Bouët, qui couvre 80 % de sa demande en protéines animales, nombreux se montrent inquiets, alors qu’un plan de modernisation peine à être mis en place.

Marché des petits ruminants, abattoir de Port-Bouet, Abidjan, 30 mai 2024. © Hadrien Degiorgi.

Marché des petits ruminants, abattoir de Port-Bouet, Abidjan, 30 mai 2024. © Hadrien Degiorgi.

Publié le 17 juin 2024 Lecture : 8 minutes.

Il est 5 h 20 à Port-Bouët, l’une des treize communes que compte Abidjan. Malgré l’heure matinale, les travailleurs sont à peine troublés par l’obscurité ambiante. Des bétaillères déchargent des troupeaux entiers, qu’un long voyage depuis le nord a permis d’acheminer au cœur de la mégapole ouest-africaine. Des trois sites d’abattage abidjanais conventionnés, l’abattoir de Port-Bouët concentre

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