Cyclisme : le corps de Vandenbroucke rapatrié en Belgique

"Le corps est bien parti pour Bruxelles", a indiqué cette source aéroportuaire.

Selon le médecin légiste sénégalais ayant pratiqué l’autopsie, Isidor Boye, le sportif a succombé à une embolie pulmonaire et présentait des "traces de piqûres sur ses avant-bras".

Mais "seule une étude de toxicologie permettrait d’établir si cette mort est liée à de la drogue", avait-il indiqué à l’AFP la semaine dernière. D’après une source proche du dossier, "une seringue, de l’alcool et des médicaments ont été découverts dans la chambre d’hôtel de Vandenbroucke".

L’enquête se poursuit

Selon la presse belge, des analyses toxicologiques qui n’ont pu être effectuées au Sénégal doivent encore être pratiquées en Europe pour affiner les résultats de l’autopsie et peut-être déterminer ce qui a pu provoquer l’embolie pulmonaire.

Un responsable de la gendarmerie sénégalaise a précisé mardi à l’AFP que "l’enquête se poursuivait".

La femme sénégalaise qui accompagnait le cycliste belge Frank Vandenbroucke la nuit de son décès assure de son côté "n’y être pour rien". Elle a été arrêtée pour vol de deux téléphones portables ainsi que d’une somme d’argent.

Vive émotion en Belgique

Frank Vandenbroucke avait été retrouvé mort à l’âge de 34 ans le 12 octobre dans une chambre d’hôtel à Saly où il était arrivé la veille pour passer quelques jours de vacances en compagnie d’un ami. Sa mort brutale a suscité une vive émotion en Belgique.

La date des funérailles n’a pas encore été fixée. La famille du coureur a fait savoir qu’elle souhaite "une cérémonie en toute intimité", demandant à la presse de ne pas y assister.