Gaza : un génocide collatéral

Rien ne semble arrêter la sanglante riposte israélienne dans la bande de Gaza depuis près de neuf mois, toute marque de désapprobation étant assimilée à de l’antisémitisme. Pourtant, on peut condamner les « crimes de guerre » et les « crimes contre l’humanité » de l’armée de Benyamin Netanyahou, tout en condamnant et en combattant l’antisémitisme.

Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le 12 juin 2024. © Rizek Abdeljawad/Xinhua/CHINE NOUVELLE/SIPA

Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le 12 juin 2024. © Rizek Abdeljawad/Xinhua/CHINE NOUVELLE/SIPA

FRANCOIS-SOUDAN_2024

Publié le 24 juin 2024 Lecture : 7 minutes.

ÉDITO – Il y a eu le samedi noir du 7 octobre 2023 et les quelque 1 200 Israéliens – dont près de 800 civils – massacrés par les tueurs du Hamas. La révulsion fut (quasi) unanime et elle est justifiée. Et il y a, depuis neuf mois, l’abattoir à ciel ouvert de Gaza filmé en direct par ses propres victimes : 38 000 morts et 12 000 disparus, civils à 90 %. Des représailles éradicatrices dans une

Bien s’informer, mieux décider

Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles

Image
Découvrez nos abonnements
la suite après cette publicité

La rédaction vous recommande

Contenus partenaires