Algérie : le général Belkacem Laribi, en intérim à la tête du protocole présidentiel
Chargé de la direction de la protection présidentielle, le général Belkacem Laribi assure l’intérim à la direction du protocole, dont l’ancien patron a été brutalement limogé le 5 juin dernier.
Le Président Tebboune avec Belkacem Laribi directeur de la protection présidentielle , le 22 décembre 2019 à Alger. le Président Tebboune avec Belkacem Laribi directeur de protection presidentielle (sur la droite, costume bleu foncé), 22 décembre 2019, visite de la foire de la production nationale à Alger…. © ZEBAR
Publié le 18 juin 2024 Lecture : 1 minute.
Il est en charge du service de la garde rapprochée du président Abdelmadjid Tebboune depuis avril 2020. Désormais, il s’occupe aussi du protocole présidentiel, en attendant la nomination d’un nouveau patron de cette direction au Palais d’El Mouradia. Le général Belkacem Laribi, 62 ans, assure l’intérim du directeur du protocole à la présidence de la République après le limogeage brutal le5 juin de Mohamed Bouakkaz.
Le décret qui a mis fin aux fonctions de ce dernier comme conseiller chargé de la direction générale du protocole a été publié au Journal Officiel du 9 juin. Aucune explication officielle n’a été fournie sur les raisons de l’éviction de cet homme pourtant réputé proche du chef de l’État.
Le protocole présidentiel est un service que le général Belkacem Laribi connait parfaitement pour y avoir exercé dès décembre 2019 après l’élection d’Abdelmadjid Tebboune à la magistrature suprême. Il y est resté quatre mois avant d’être promu à la tête de la direction générale de la sécurité et de la protection présidentielle (DGSPP), en charge de la protection personnelle du chef de l’État et du palais d’El Mouradia.
Ancien ange gardien de Bouteflika
Natif d’El Kala, dans l’Est algérien, fils d’un ancien maquisard qui a fait carrière dans la police après 1962, Belkacem Laribi a fait une bonne partie de sa carrière au sein du Groupement d’intervention spéciale (GIS), une unité d’élite spécialisée dans la lutte contre le terrorisme.
Ses compétences, sa loyauté et sa rigueur lui ont permis de se hisser en 1999 au niveau de la garde présidentielle pour devenir l’ange gardien de l’ancien président Abdelaziz Bouteflika. Il a d’ailleurs été décoré en 2013 de l’ordre national du mérite au rang de « Achir », ordre destiné à récompenser les services éminents rendus au pays dans une fonction civile, publique ou militaire.
