Bassirou Diomaye Faye se rend en France ce mercredi et rencontrera Emmanuel Macron

Le président du Sénégal doit prendre part au Forum mondial pour la souveraineté et l’innovation vaccinales jeudi, à Paris. Emmanuel Macron l’accueillera le même jour à l’Élysée pour un déjeuner.

Le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye, le 7 mai 2024 à Abidjan. © Photo by Sia KAMBOU / AFP

Le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye, le 7 mai 2024 à Abidjan. © Photo by Sia KAMBOU / AFP

Publié le 18 juin 2024 Lecture : 2 minutes.

Le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye se rend en France mercredi 19 juin pour sa première visite officielle en dehors du continent africain. Il y rencontrera son homologue français Emmanuel Macron, ont annoncé ses services mardi. Il prendra part au Forum mondial pour la souveraineté et l’innovation vaccinales, à l’invitation de l’Alliance du vaccin (Gavi) et de l’Union africaine, a déclaré la présidence dans un message envoyé à la presse. Le sommet est programmé jeudi.

« À l’issue de cet événement, le chef de l’État sera convié à un déjeuner par son homologue français », a ajouté la présidence. Le Sénégal et la France entretiennent historiquement de fortes relations politiques, économiques et humaines. La France revendique d’être le premier investisseur et le premier bailleur d’aide publique au développement au Sénégal.

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En mai, Sonko accusait l’Élysée d’avoir incité à la « persécution »

Bassirou Diomaye Faye a remporté la présidentielle de mars avec un discours souverainiste et la promesse de rupture avec l’ancien système. Se déclarant panafricaniste de gauche, il a affirmé sa volonté de partenariats mutuellement bénéfiques à l’international.

Son ancien mentor et désormais Premier ministre, Ousmane Sonko, s’est signalé par le passé par ses diatribes contre l’emprise politique et économique que la France continue selon lui d’exercer au Sénégal. Il a accusé en mai l’Élysée d’avoir incité à la « persécution » d’opposants sous l’ancienne présidence sénégalaise.

Le Premier ministre a également jugé la présence de bases étrangères au Sénégal « incompatible » avec la souveraineté nationale. Pour rappel, la France dispose de plusieurs emprises militaires à Dakar. Elle a commencé à réduire sa présence en 2023 et ne devrait conserver qu’une centaine de militaires au Sénégal, contre 350 actuellement.

L’avenir du partenariat militaire figure parmi les nombreux sujets communs à Paris et Dakar, avec la sécurité ou la réforme du franc CFA. Depuis son investiture en avril, le chef de l’État sénégalais a effectué une dizaine de visites en Afrique de l’Ouest, dont le Mali et le Burkina Faso, deux pays qui ont tourné le dos à la France et ont annoncé leur retrait de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), qu’ils accusent d’être inféodée à Paris.

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(Avec AFP)

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