Des « formations » envisagées par les armées française et mauritanienne

Paris et Nouakchott étudieraient une possible coopération militaire. Depuis deux ans, la Mauritanie fait l’objet d’attaques d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).

Publié le 13 octobre 2009 Lecture : 1 minute.

Le chef d’état-major de l’armée française, le général Jean-Louis Georgelin, en visite en Mauritanie, a évoqué avec le président Mohamed Ould Abdelaziz la coopération militaire et "les actions de formation" qui pourraient être menées, a indiqué mardi l’agence officielle AMI.

"Nous avons envisagé notamment les actions de formation que nous pourrions conduire ensemble", a déclaré le général français au sortir de la rencontre, selon l’agence mauritanienne d’information (AMI).

la suite après cette publicité

Selon lui, l’entretien a permis d’évoquer "surtout la coopération militaire qui peut rapprocher les deux armées", ainsi que la situation dans la région.

La menace d’AQMI

Le général français s’était rendu lundi dans la région stratégique de l’Adrar, à Chinguetty et à Atar (450 km au nord-est de Nouakchott).

Il avait auparavant eu une série d’entretiens à Nouakchott avec le ministre mauritanien de la Défense et le chef d’état-major de l’armée mauritanienne.

la suite après cette publicité

Depuis deux ans, la Mauritanie est la cible d’attaques de la mouvance d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui a notamment revendiqué l’attentat suicide perpétré en août près de l’ambassade de France à Nouakchott. Un jeune Mauritanien s’était tué en faisant exploser la charge qu’il transportait, blessant légèrement deux gendarmes français et une Mauritanienne.

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires