Séquestré au Niger depuis près d’un an, Mohamed Bazoum refuse toujours de céder

Renversé le 26 juillet 2023 par le général Abdourahamane Tiani, l’ancien président nigérien, désormais sous la menace de poursuites judiciaires pour « trahison », persiste : il ne démissionnera pas.

Mohamed Bazoum dans son bureau à Niamey, le 1er mai 2023. © Vincent Fournier pour JA

Mohamed Bazoum dans son bureau à Niamey, le 1er mai 2023. © Vincent Fournier pour JA

MANON-LAPLACE_2024

Publié le 20 juin 2024 Lecture : 4 minutes.

Le 19 octobre 2023, le mince lien qui reliait encore Mohamed Bazoum au monde extérieur a été coupé. Dernière passerelle entre le dirigeant déchu du Niger, séquestré au palais présidentiel, et ses proches, son téléphone lui a été confisqué après que ses geôliers l’ont accusé d’avoir tenté de s’évader. Enfermé entre quatre murs depuis le coup d’État du 26 juillet 2023, Mohamed Bazoum a ainsi vu son

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De g. à dr. : Mamadi Doumbouya (Guinée), Abdourahamane Tiani (Niger), Brice Clotaire Oligui Nguema (Gabon), Ibrahim Traoré (Burkina Faso) et Assimi Goïta (Mali). © MONTAGE JA : JOHN WESSELS / AFP ; DR ; Présidence de la République du Gabon ; Présidence du Faso ; Francis KoKoroKo/REUTERS

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