L’armée sénégalaise ratisse la Casamance après des violences
L’armée sénégalaise effectue des opérations de ratissage dans le sud de la Casamance, où six militaires sénégalais ont été tués et trois blessés vendredi soir suite à une attaque de présumés rebelles indépendantistes, a-t-on appris lundi de source militaire.
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"Nous menons des opérations de ratissage pour voir s’il y a toujours des gens sur place à Nianga (département de Sédhiou, en Casamance) ou des indices", a déclaré à l’AFP le responsable de la Direction de l’information et des relations publiques des armées (Dirpa), le colonel Ousmane Sar.
Mais "nous n’avons pas renforcé nos troupes pour le moment" dans cette zone, a-t-il précisé.
"On ne sait pas encore s’il y aura des funérailles officielles, car nous attendons l’aval des familles de victimes," a ajouté M. Sar.
Six morts et trois blessés
Vendredi soir, l’attaque d’un véhicule militaire sénégalais à trois kilomètres de la frontière avec la Guinée-Bissau, a fait six morts et trois blessés du côté de l’armée.
Il s’agit de la plus lourde perte enregistrée par l’armée sénégalaise ces trois dernières années en Casamance, région instable au sud du Sénégal.
Une source militaire locale avait attribué l’attaque à "des éléments armés supposés appartenir au MFDC (Mouvement des forces démocratiques de Casamance, rébellion indépendantiste)".
Ces derniers mois, les accrochages entre l’armée et des éléments présumés de ce mouvement indépendantiste (lancé en 1982) ont repris alors qu’un accord de paix avait été signé en 2004.
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