Violente dispersion d’une manifestation anti-Dadis
Au moins 11 opposants ont été blessés lundi à Conakry dans la dispersion d’une manifestation anti-Dadis interdite la veille. Les forces de l’ordre ont usé de matraques et gaz lacrymogènes.
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Au moins 11 opposants ont été blessés lundi à Conakry, dont trois gravement, lors de la dispersion par les forces de l’ordre d’un rassemblement contre une éventuelle candidature du chef de la junte Moussa Dadis Camara à l’élection présidentielle de janvier, a constaté un journaliste de l’AFP.
Trois jeunes étaient couchés devant le commissariat du stade, près du lieu du rassemblement qui avait été interdit par la junte. L’un d’eux présentait une double fracture à une jambe.
Un correspondant de l’AFP a vu également huit autres personnes blessées, dont certaines à la tête et une trentaine ont été arrêtées et emmenées dans des fourgons vers une destination inconnue.
Les forces de l’ordre ont violemment dispersé les opposants à l’aide de matraques et de grenades lacrymogènes.
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