Cinq jours de deuil national après l’attentat meurtrier contre l’Amisom

Le Burundi a décrété un deuil de cinq jours après la mort de douze de ses soldats dans un attentat jeudi en Somalie. Les militaires appartenaient à la force de paix de l’Union africaine dans ce pays.

Publié le 18 septembre 2009 Lecture : 2 minutes.

Le gouvernement du Burundi a décrété vendredi un deuil national de cinq jours, au lendemain de l’attentat suicide meurtrier à Mogadiscio contre la force de paix de l’Union africaine en Somalie (Amisom), réaffirmant sa détermination à "soutenir la paix" dans ce pays.

Le gouvernement vient de déclarer un deuil national de cinq jours à partir de vendredi, au cours duquel les couleurs nationales seront mises en berne, indique un communiqué officiel transmis à l’AFP à Bujumbura.

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Au moins seize soldats de l’Amisom, dont douze Burundais, ont été tués dans le double attentat-suicide à la voiture piégée qui a visé le quartier général de la force de paix dans l’enceinte de l’aéroport de Mogadiscio, selon un nouveau bilan établi vendredi par l’armée burundaise.

"Sabotage du processus de paix en Somalie"

Le numéro deux de l’Amisom, le général burundais Juvénal Niyonguruza, et un autre officier supérieur burundais, le commandant du 34e bataillon et lieutenant-colonel Ndayisenga, figurent parmi les victimes.

Quatre soldats ougandais ont été tués, tandis que le commandant en chef de l’Amisom, le général ougandais Nathan Mugisha, a été légèrement blessé.

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Revendiquée par les islamistes insurgés shebab, l’attaque est la plus meurtrière enregistrée par la force de paix depuis son arrivée en mars 2007 dans la capitale somalienne.

Le gouvernement burundais a "condamné cet acte ignoble perpétré par des extrémistes somaliens (. . . )", selon le communiqué, signé de son secrétaire général et porte-parole Philippe Nzobonariba.

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"Cet acte lâche, tout comme les précédents, ne cherche qu’à saboter le processus de retour à la paix en Somalie, et à décourager les forces envoyées par la communauté internationale pour soutenir ce processus", explique le texte.

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Bujumbura "réitère son engagement à soutenir sans réserve l’initiative de la communauté internationale visant à ramener la paix en Somalie et invite son contingent en mission de paix à garder son courage".

Le gouvernement réaffirme "son engagement, en collaboration avec la communauté internationale, à renforcer les moyens mis à sa disposition et, si nécessaire, et à revoir son mandat pour une meilleure efficacité dans l’accomplissement de sa mission".

En février, onze soldats burundais de l’Amisom avaient déjà été tués et 15 blessés dans un attentat à la voiture piégée contre leur camp à Mogadiscio.

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