La libération provisoire de Marou Amadou

Le leader du Front uni pour la sauvegarde des acquis démocratiques (Fusad) est en liberté provisoire depuis mardi. Marou Amadou est accusé d' »administration d’une organisation non déclarée ».

Publié le 15 septembre 2009 Lecture : 1 minute.

La Cour d’appel de Niamey a prononcé mardi la remise en liberté provisoire du militant des droits de l’Homme Marou Amadou, incarcéré depuis le 13 août, a indiqué son avocat Marc Lebihan.

La Cour a ainsi rejeté l’appel du parquet qui s’était opposé à une première décision, le 1er septembre, de libérer provisoirement M. Amadou, le contraignant à rester en prison dans l’attente de cette nouvelle décision.

la suite après cette publicité

"Ce n’est qu’une liberté provisoire (. . . ) s’il plait à Dieu il sort ce soir même", a déclaré à la presse Me Lebihan, précisant que l’instruction du dossier allait se poursuivre.

"Administration d’une organisation non déclarée"

"Le parquet peut encore faire appel auprès de la Cour suprême, mais cela ne peut plus empêcher Marou de sortir de prison aujourd’hui", a indiqué à l’AFP Ali Idrissa, un responsable du Front uni pour la sauvegarde des acquis démocratiques (Fusad), mouvement dirigé par M. Amadou.

L’activiste a été incarcéré le 13 août dans la prison de haute sécurité de Koutoukalé, à l’ouest de Niamey, accusé d’"administration d’une organisation non déclarée", le Fusad.

la suite après cette publicité

Le Fusad est un regroupement de plusieurs organisations non gouvernementales qui s’est opposé au maintien au pouvoir du président Mamadou Tandja au delà de la fin prévue de son mandat.

Interpellé à deux reprises

la suite après cette publicité

En dépit de l’opposition de la communauté internationale et de nombreuses protestations à domicile, M. Tandja, 71 ans, a obtenu le 4 août lors d’un référendum constitutionnel la possibilité de rester en fonction jusqu’en 2012.

Il était initialement prévu qu’il se retire en décembre, à l’expiration de son deuxième et normalement dernier quinquennat.

Mi-août, après avoir appelé à la mobilisation contre la nouvelle Constitution adoptée lors du référendum, M. Amadou avait été interpellé à deux reprises en l’espace d’une semaine avant d’être incarcéré à Koutoukalé.

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires