L’opposition lance trois jours d’opération « ville morte »

Le collectif d’opposants qui ne reconnaît pas l’élection d’Ali Bongo organise lundi, mardi et mercredi une opération « ville morte » dans tout le Gabon.

Publié le 11 septembre 2009 Lecture : 1 minute.

Les chefs de l’opposition gabonaise ont appelé vendredi à trois jours de "ville morte" à compter de lundi dans tout le pays, pour protester contre le "coup d’Etat électoral" que constitue selon eux la victoire d’Ali Bongo à l’élection présidentielle du 30 août.

"Nous, le collectif des candidats à l’élection présidentielle du 30 août, les partis politiques et la société civile opposés au coup d’Etat électoral, décrétons (. . . ) trois journées de ville morte sur toute l’étendue du territoire: lundi 14, mardi 15 et mercredi 16 septembre", a déclaré devant la presse Jean Eyéghé Ndong, porte-parole de ce collectif.

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"En mémoire de nos compatriotes morts"

L’ancien Premier ministre a ajouté que cette action avait été aussi décidée "en mémoire de nos compatriotes morts, tombés sous les balles des forces de défense et de sécurité et autres mercenaires à Port-Gentil", la capitale pétrolière située à l’ouest.

Des violences ont secoué cette cité portuaire du 3 au 6 septembre à l’annonce de la victoire d’Ali Bongo à la présidentielle. Trois personnes ont été tuées selon les autorités, au moins 15 d’après l’opposition.

Ali Bongo, fils du défunt président Omar Bongo, a été élu avec 41,73% des voix, devant l’ex-ministre de l’Intérieur André Mba Obame (25,88%) et l’opposant Pierre Mamboundou (25,22%), qui revendiquent chacun la victoire.

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