Jeux olympiques de Paris : l’athlétisme devrait rester la place forte de l’Afrique

L’Afrique a obtenu une majorité de ses médailles olympiques dans les différentes compétitions d’athlétisme. Et c’est une nouvelle fois dans ces épreuves que les sportifs du continent seront les plus attendus à Paris. Tour d’horizon.

La Kényane Faith Kipyegon participe à la finale du 1 500 m féminin aux Jeux olympiques de Tokyo, le 6 août 2021. © CHINE NOUVELLE/SIPA

La Kényane Faith Kipyegon participe à la finale du 1 500 m féminin aux Jeux olympiques de Tokyo, le 6 août 2021. © CHINE NOUVELLE/SIPA

Alexis Billebault

Publié le 31 juillet 2024 Lecture : 2 minutes.

L’athlétisme, c’est le point fort des pays africains engagés aux Jeux olympiques. Cette année encore, de nombreux sportifs du continent devraient remporter des médailles sur la piste du Stade de France, au nord de Paris. Et c’est encore du côté de l’Afrique de l’Est qu’il faudra chercher les principales chances de médailles africaines.

Le Kenya, qui avait obtenu à Tokyo 10 des 37 médailles du continent, affichera au moins les mêmes objectifs en France, et il a clairement les moyens de ses ambitions. Faith Kipyegon, championne olympique du 1 500 m à Londres et à Tokyo et championne du monde sur 5 000 m à Budapest en 2023, et Peres Jepchirchir, qui avait remporté le marathon à Tokyo en 2021, seront candidates à la plus haute marche du podium. Ce sera aussi le cas de l’Ougandaise Peruth Chemutai, championne olympique en titre du 3 000 m.

la suite après cette publicité

Passation de pouvoir sur le marathon masculin ?

Chez les hommes, le vétéran kényan Eliud Kipchoge (39 ans), notamment champion olympique du marathon en 2016 et 2020, n’a plus ses jambes de 20 ans. Mais le natif de la vallée du Rift, dont ce sera probablement la dernière apparition, n’a pas renoncé à réaliser un triplé. Son compatriote Emmanuel Korir, vainqueur du 800 m à Tokyo et plus jeune de 10 ans, partage la même ambition. Il faudra également suivre l’Éthiopien Selemon Barega, médaillé d’or à Tokyo sur 10 000 m, et qui est également un spécialiste du 3 000 et du 5 000 m, où il a également obtenu des résultats probants.

L’Afrique australe, historiquement moins pourvoyeuse de médailles pour le continent, sera cependant très bien représentée avec le jeune botswanais Letsile Tebogo (21 ans). Spécialisé dans les épreuves de sprint, le champion d’Afrique 2022 sur 200 m, avait fait sensation lors des championnats du monde 2023 à Budapest, en obtenant l’argent sur 100 m et le bronze sur 200 m. Et comme le Botswanais est un athlète complet, il s’est classé premier lors des mondiaux de relais sur 4 x 400 m au début du mois de mai aux Bahamas.

De l’or pour le Maroc et pour le Burkina Faso ?

Le Marocain Soufiane el-Bakkali ne visera rien d’autre qu’un second titre olympique après celui obtenu à Tokyo en 3 000 m steeple. Et les feux sont au vert, puisque depuis ce triomphe, le natif de Fès s’est hissé sur la plus haute marche du podium lors des championnats du monde 2022 et 2023 et la Ligue de diamant 2022.

Enfin, en triple saut, le Burkinabè Hugues-Fabrice Zango, le premier athlète de son pays à avoir obtenu une médaille (le bronze) aux JO, en 2021 à Tokyo, sera clairement un candidat pour l’or. Son titre de champion du monde à Budapest en août 2023, et celui d’Afrique décroché à Yaoundé un mois avant les JO ont clairement renforcé son statut.

la suite après cette publicité

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

La rédaction vous recommande

Contenus partenaires