Nouvelle évacuation dans le sud de la bande Gaza
Les combats sont intenses autour de Khan Younès et de Rafah alors que des dizaines de prisonniers palestiniens ont été libérés le 1er juillet.
L’armée israélienne a ordonné une nouvelle évacuation de secteurs des gouvernorats de Khan Younès et de Rafah, où des centaines de milliers de Palestiniens ont déjà dû fuir les combats il y a plusieurs semaines. Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a reconnu le 30 juin que l’armée livrait un « combat difficile » dans le territoire palestinien, près de neuf mois après le début de la guerre déclenchée par l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre.
Roquettes du Jihad islamique
Ces dernières semaines, les combats ont gagné en intensité dans plusieurs régions que l’armée avait affirmé contrôler, notamment dans le nord, tandis que l’offensive se poursuit à Rafah. Le 1er juillet, une nouvelle évacuation a été ordonnée dans les localités d’al-Qarara, de Bani Suheila et d’autres villes dans l’est des gouvernorats de Khan Younès et Rafah, a annoncé le porte-parole en arabe de l’armée, Avichay Adraee.
Quelques heures plus tôt, le Jihad islamique, un groupe armé palestinien allié du Hamas, avait revendiqué des tirs de roquettes sur des localités israéliennes proches de Gaza.
« Nos forces sont en opération à Rafah, Choujaïya, partout dans Gaza », a expliqué le Premier ministre israélien. « C’est un combat difficile que nous menons au sol, parfois au corps-à-corps, et aussi sous terre », a-t-il ajouté en allusion aux tunnels creusés par le Hamas depuis que le mouvement islamiste a pris le pouvoir à Gaza en 2007.
« Sévères tortures »
Le 1er juillet, des dizaines de prisonniers palestiniens, dont le directeur de l’hôpital Al-Shifa de Gaza-ville, Mohammed Abou Salmiya, ont été libérés par Israël et transférés vers des hôpitaux de Gaza, selon une source médicale. À l’hôpital Nasser de Khan Younès, il a affirmé avoir été soumis « à de sévères tortures » pendant ses sept mois de détention.
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L’agence de sécurité intérieure, le Shin Beth, a présenté cette libération comme un moyen « de libérer des places dans les centres de détention ». Mais Benyamin Netanyahou a estimé qu’elle constituait une « grave erreur ». « La place de cet homme, sous la responsabilité duquel nos otages ont été tués et retenus, est en prison », a-t-il déclaré.
(Avec AFP)
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