Le consulat de France de Port-Gentil incendié

La situation à Port-Gentil se dégrade depuis l’annonce de la victoire d’Ali Bongo à la présidentielle. Dernier épisode en date, le consulat de France a été incendié.

Publié le 3 septembre 2009 Lecture : 1 minute.

Le consulat général de France à Port-Gentil, dans le sud-ouest du Gabon, a été incendié par des partisans de l’opposition gabonaise peu de temps après la publication des résultats de la présidentielle du 30 août remportée par Ali Bongo avec 41,73% des voix, a constaté l’AFP.

Plusieurs magasins du centre ville étaient en train d’être pillés, a également constaté le correspondant de l’AFP.

la suite après cette publicité

Peu avant, des partisans de l’opposant Pierre Mamboundou, qui est arrivé en troisième position du scrutin avec 25,22% des voix, ont attaqué la prison de Port-Gentil et libéré les prisonniers avant de se diriger vers le centre où des barricades ont été dressées alors que les résultats de la présidentielle sont en cours de publication.

Des prisonniers libérés

Plusieurs centaines de jeunes, partisans de Mamboundou et de son parti l’Union du peuple gabonais (UPG) ont forcé à 10H30 locales (9H00 GMT) les portes de la prison de la capitale écononomique pour libérer les détenus, dont le nombre était difficile à évaluer.

Des barricades ont été dressées à l’aide de carcasses de voiture dans plusieurs rues de la ville. Des pneus ont été brûlés sur la chaussée.

la suite après cette publicité

Depuis mercredi, plusieurs centaines de partisans de l’UPG observaient, dans l’attente de la publication de l’élection, un sit-in au Carrefour Château, près de la prison.

Fief historique de l’opposition, Port-Gentil a connu des scènes d’émeutes au début des années 90, lors du passage au multipartisme.

la suite après cette publicité

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

La rédaction vous recommande

Contenus partenaires