Séance plénière de clôture de la COP28, à Dubaï, aux Émirats arabes unis, le 13 décembre 2023. © Montage JA; Wang Dongzhen/CHINE NOUVELLE/SIPA
Séance plénière de clôture de la COP28, à Dubaï, aux Émirats arabes unis, le 13 décembre 2023. © Montage JA; Wang Dongzhen/CHINE NOUVELLE/SIPA

Après la COP28, les pays africains doivent-ils renoncer à la manne pétrolière ?

Alors que l’accord de Dubaï prévoit « une transition hors des énergies fossiles », les projets d’exploitation d’hydrocarbures se poursuivent sur le continent. Jusqu’à quand ?   
THAIS-BROUCK_2024

Publié le 10 juillet 2024 Lecture : 5 minutes.

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Pétrole : l’Afrique sans transition

La COP28 de Dubaï a marqué le début de la fin pour l’exploitation pétrolière en décidant une « transition hors des énergies fossiles ». Pour autant, les contours et les implications de cette décision qualifiée d’« historique » restent à préciser. Comment l’Afrique doit-elle se préparer à cette révolution ? Les nouveaux producteurs doivent-ils renoncer à cette manne ? Le pétrole permet-il d’accéder au développement ?

Sommaire

PÉTROLE : L’AFRIQUE SANS TRANSITION (1/4) – La scène se veut solennelle mais a quelque chose de comique. Le 12 juin, Birame Souleye Diop, le ministre sénégalais de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, offre une petite boîte en plastique à Bassirou Diomaye Faye. À l’intérieur, un échantillon des premières gouttes du champ pétrolier de Sangomar. Même si le présent fait légèrement sourire le président

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