Nouveau gouvernement en Égypte : diplomatie, défense et finances changent de main

Reconduit début juin à la tête du gouvernement par le président Abdel Fattah al-Sissi, le Premier ministre Mostafa Madbouli avait été chargé de former une nouvelle équipe composée d’experts. Il l’a présentée ce 3 juillet.

Le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, rencontrait des membres du gouvernement égyptien et des fonctionnaires, au Caire, le 3 juillet 2024. © EGYPTIAN PRESIDENCY/AFP

Le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, rencontrait des membres du gouvernement égyptien et des fonctionnaires, au Caire, le 3 juillet 2024. © EGYPTIAN PRESIDENCY/AFP

Publié le 3 juillet 2024 Lecture : 1 minute.

Le Premier ministre égyptien, Mostafa Madbouli, a formé un nouveau gouvernement mercredi 3 juillet, marqué par de nombreux changements, principalement à la tête des ministères des Affaires étrangères, de la Défense et des Finances.

Réélu en décembre à la tête du plus peuplé des pays arabes, le président Abdel Fattah al-Sissi, qui a entamé en avril son troisième mandat de six ans, a chargé en mai Mostafa Madbouli de former un nouveau gouvernement.

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Vingt ministères concernés

Les 30 ministres dont quatre femmes – du cabinet ont prêté serment mercredi lors d’une cérémonie retransmise en direct par la télévision d’État. Vingt ministères ont changé de main, dont plusieurs régaliens : Abdel Majid Saqr a été nommé à la Défense, Badr Abdel Ati aux Affaires étrangères et Ahmed Kouchouk aux Finances.

Le ministère de l’Investissement et du Commerce extérieur et celui du Pétrole ont également de nouveaux chefs, respectivement Hassan al-Khatib et Karim Badawi. Les changements concernent également les portefeuilles de l’Approvisionnement, du Tourisme, de l’Électricité, de la Culture et de l’Éducation.

Au pouvoir depuis une décennie, Abdel Fattah al-Sissi devrait rester à son poste jusqu’en 2030. Grand allié des Occidentaux au Proche-Orient, le pouvoir égyptien est régulièrement épinglé par les ONG de défense des droits humains, et ses détracteurs fustigent la répression de toute opposition.

L’Égypte traverse l’une des pires crises économiques de son histoire et subit en outre les répercussions géopolitiques de conflits régionaux à ses frontières : à l’est, la guerre entre Israël et le Hamas palestinien à Gaza, et au sud, la guerre civile qui déchire le Soudan.

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(Avec AFP)

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