Zuma s’entretient avec le gouvernement d’union

Le président sud-africain a échangé vendredi à Harare avec les président et Premier ministre zimbabwéens. Jacob Zuma s’est montré confiant quant à la résolution des problèmes opposant Robert Mugabe et Morgan Tsvangirai.

Publié le 28 août 2009 Lecture : 1 minute.

Le président sud-africain Jacob Zuma s’est entretenu vendredi matin à Harare avec les deux dirigeants du gouvernement d’union zimbabwéen et a estimé qu’un compromis était à portée de main sur les points de friction entre le chef de l’Etat et son Premier ministre.

M. Zuma s’est enfermé dans un hôtel du centre avec son homologue Robert Mugabe, 85 ans dont 29 au pouvoir, et le chef du gouvernement Morgan Tsvangirai, l’ex-opposant devenu Premier ministre aux termes d’un accord de partage du pouvoir signé en septembre 2008.

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Postes disputés

Ni M. Mugabe, ni M. Tsvangirai n’ont fait de déclaration à leur arrivée à l’hôtel, pas plus qu’à leur départ 45 minutes plus tard.

La veille, le chef de l’Etat sud-africain s’était entretenu jusque tard dans la nuit avec l’ex-opposant, après un dîner à la résidence présidentielle.

Le gouvernement d’union nationale a été créé en février, sous la pression régionale, pour tenter d’extraire le Zimbabwe de la crise politique et humanitaire née de la défaite historique du régime Mugabe aux élections générales de mars 2008.

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Mais les deux camps s’affrontent toujours sur certains postes essentiels, notamment celui de gouverneur de la Banque centrale et de Procureur général.

"Le chemin le plus difficile est derrière nous"

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En outre, l’ex-opposition dénonce les persécutions policières dont sont encore victimes ses partisans, en dépit des garanties de liberté d’expression prévues dans l’accord.

"Les questions en suspens ne sont pas insurmontables", a déclaré M. Zuma jeudi soir au dîner officiel, devant quelques journalistes assistant aux remarques d’ouverture. "Le chemin le plus difficile est derrière nous", a-t-il ajouté.

Le président Mugabe a estimé quant à lui que "le gouvernement inclusif est vivant et se porte bien". Selon lui, "un arrangement politique de cette nature connaît inévitablement des problèmes de mise en place".

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