Jeux olympiques : le Burkinabè Hugues Fabrice Zango vise l’or en triple saut
Premier athlète à offrir une médaille olympique à son pays, en 2021 à Tokyo, Hugues Fabrice Zango a depuis accumulé les titres et sera un des favoris de l’épreuve du triple saut à Paris.
Quoi de mieux qu’un dernier titre majeur avant de se concentrer pleinement sur son principal objectif ? Hugues Fabrice Zango, 31 ans, a remporté à la fin du mois de juin le concours du triple saut des Championnats d’Afrique d’athlétisme, organisés à Yaoundé, au Cameroun. Un bond de 17,18 m, qui lui a permis de conserver son titre obtenu il y a deux ans à l’île Maurice, après sa première place dans l’édition de 2018, à Asaba, au Nigeria.
Depuis le mois d’août de l’année dernière, et plus précisément son titre de champion du monde à Budapest (17,64 m), tous les voyants sont au vert pour Hugues Fabrice Zango. Dans la foulée de ce qui constitue sa plus grande performance dans un palmarès déjà bien fourni, le Burkinabè avait terminé à la seconde place de la Ligue de diamants, aux États-Unis, avant de démarrer l’année 2024 sur les chapeaux de roues.
Il avait d’abord gagné un nouveau titre mondial, à l’occasion des Championnats du monde en salle, à Glasgow, en Écosse, avant de remporter le concours du triple saut aux Jeux africains d’Accra, au Ghana. À partir de 2013 et de ses grands débuts sur la scène internationale, à Nice, pour les Jeux de la francophonie, Zango n’a cessé de progresser, jusqu’à devenir un des meilleurs spécialistes de sa discipline. Il ne lui reste plus qu’une seule médaille à conquérir, sans doute la plus belle et la plus prestigieuse de toutes.
Dans la forme de sa vie
Son succès au retentissement planétaire en Hongrie, au mois d’août 2023, l’avait obligé à se prononcer très clairement sur ses ambitions olympiques. « C’est un objectif normal, et je vais me préparer pour cela », avait-il assuré quelques heures après son triomphe. Avant de participer à la Ligue de diamants et de prendre quelques vacances bien méritées, puis de faire un saut dans son pays natal pour y recevoir un accueil triomphal.
Hugues Fabrice Zango, malgré son agenda sportif surchargé, a trouvé le temps d’obtenir son diplôme en génie électrique. Installé dans la commune de Noisy-le-Grand — en Seine-Saint-Denis, où se trouve le Stade de France, dans lequel se dérouleront les compétitions d’athlétisme –, il va parfois s’entraîner au stade Alain-Mimoun. Avec son entraîneur français Teddy Tamgho, l’un des meilleurs spécialistes de la discipline, champion du monde 2013 et d’Europe 2011 en salle, Hugues Fabrice Zango espère offrir à son pays sa deuxième médaille olympique.
En 2021 à Tokyo, il s’était hissé sur la troisième marche du podium et avait décroché la médaille de bronze, derrière le vainqueur, le Portugais Pedro Picardo, et le Chinois Zhu Yaming. Le 9 août prochain, lors de la finale du triple saut, une performance identique serait presque un échec…
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