Sept morts dans le crash d’un avion

Cinq Russes de l’équipage et deux Congolais -présumés clandestins- sont morts dans le crash d’un avion cargo qui survolait un cimetière de Brazzaville. Ce type d’avion n’a pas le droit de transporter des passagers en dehors de l’équipage, pour des raisons de sécurité.

Publié le 26 août 2009 Lecture : 1 minute.

Cinq membres d’équipage russes et deux Congolais ont péri dans le crash d’un avion cargo Antonov 12 sur un cimetière de la périphérie de Brazzaville mercredi, a annoncé le ministre congolais Transports Emile Ouosso.

"L’accident a fait sept morts: cinq membres d’équipage de nationalité russe et deux Congolais qui seraient des clandestins puisque n’ayant pas leur nom sur le manifeste", a déclaré Emile Ouosso après s’être rendu sur les lieux.

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L’avion, qui reliait Pointe Noire (sud) à Brazzaville, s’est écrasé, alors qu’il était en phase d’atterrissage sur un cimetière à Nganga Lingolo (un quartier périphérique à 20 km au sud de Brazzaville), selon le ministre.

"Il y avait du feu à l’arrière et l’avion s’est brisé à cinq mètres du sol", a ajouté le ministre.

Mais des témoins ont affirmé avoir vu une aile en feu avant le crash.

"L’avion transportait des boissons et trois voitures", a précisé Emile Ouosso, ajoutant que les pompiers étaient "arrivés sur les lieux pendant qu’il y avait encore les flammes qu’ils ont maîtrisées".Il a annoncé le lancement d’une enquête pour retrouver la boîte noire de l’appareil.

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En 2007, Brazzaville avait interdit le transport de personnes par les Antonov après avoir constaté que ceux-ci transportaient fréquemment des passagers même s’ils ne sont pas prévus à cet effet.

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