Nouvelle réunion à Maputo sur les postes-clés

Les leaders malgaches devraient se retrouver les 25 et 26 août au Mozambique pour débattre de la répartition des postes-clés pendant la transition politique à Madagascar, seize jours après la signature d’un accord à Maputo, a-t-on appris mercredi auprès de la médiation internationale.

Publié le 20 août 2009 Lecture : 1 minute.

Le sommet "commence le mardi 25 à Maputo et se termine le 26. Ce sera les mêmes chefs de file et les mêmes délégations", a déclaré par téléphone à l’AFP le médiateur des Nations unies pour Madagascar, Tiébilé Dramé.

"Il reste une dernière question (à régler), à savoir qui va être le président de la transition, le vice-président, le Premier ministre de consensus, qui va être le président du Conseil supérieur de transition, etc. ", a-t-il poursuivi, précisant que ces désignations se feraient de manière "consensuelle".

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La médiation internationale, menée par l’ex-président mozambicain Joaquim Chissano, se rendra ce week-end à Madagascar pour préparer ce deuxième "sommet" de Maputo, a précisé M. Dramé.

La première réunion avait réuni du 5 au 9 août l’homme fort de la Grande Ile, Andry Rajoelina, le président évincé en mars Marc Ravalomanana, et les anciens chefs d’Etat Albert Zafy et Didier Ratsiraka.

Les quatre leaders, qui représentent les principales mouvances politiques de ce pays de l’océan Indien, avaient signé le 9 août un accord prévoyant la mise en place d’un gouvernement de transition qui doit organiser dans les quinze mois des élections présidentielle et législatives.

Mais ils ne se sont pas entendus sur l’attribution des postes au sein des organes de la transition.

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Après plusieurs mois de négociations, ces pourparlers à Maputo sont destinés à trouver une issue à la crise politique née du bras de fer entre MM. Rajoelina et Ravalomanana depuis janvier.

M. Ravalomanana, lâché par l’armée et sous la pression de la rue, avait transféré ses pouvoirs le 17 mars à un directoire militaire qui les avait immédiatement remis à M. Rajoelina, alors chef de l’opposition et maire de la capitale Antananarivo.

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Le chef de l’Etat évincé s’était engagé à Maputo à ne retourner à Madagascar que lorsque "la situation sera favorable".

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