Présidentielle : plus de ministres candidats

La présidente intérimaire du Gabon a annoncé vendredi avoir « déchargé de leurs fonctions » les ministres candidats à la présidentielle du 30 août, en allusion à Ali Bongo, fils du défunt président en lice pour le pouvoir, à la veille de l’ouverture de la campagne.

Publié le 14 août 2009 Lecture : 1 minute.

"Pour faire bonne mesure et mettre l’ensemble des candidats sur un (. . . ) pied d’égalité, j’ai tenu à ce que ceux d’entre eux anciennement membres du gouvernement de la République soient déchargés de leurs fonctions", a déclaré la présidente Rose Francine Rogombé dans un message à la Nation diffusé vendredi soir par la télévision publique RTG1.

Mme Rogombé n’a cité aucun nom. Le seul candidat jusqu’alors membre du gouvernement était Ali Bongo Ondimba, ministre de la Défense depuis 1999 et investi par le Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir). Plusieurs des 23 candidats en lice et la société civile avaient réclamé sa démission plusieurs fois ces derniers jours.

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Joints par l’AFP, la présidence et le cabinet du Premier ministre n’étaient pas immédiatement en mesure de dire qui remplaçait M. Bongo à la tête de ce ministère stratégique.

"Le respect scrupuleux de la loi électorale revient à se conformer à de véritables obligations juridiques dont la violation expose leurs auteurs à de graves sanctions", a affirmé Rose Francine Rogombé, en mettant en garde contre toute tentative de troubler l’ordre public.

"Je le redis afin que cela soit clair pour tous et que nul l’ignore: le temps de l’élection n’est un temps de non-droit pour personne, ni pour les électeurs, ni pour les candidats. Les fauteurs de troubles, où qu’ils soient et quels qu’ils soient, seront punis conformément à la loi", a-t-elle déclaré.

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