Dans l’est de la RDC, la justice militaire ne pardonne pas la « lâcheté »

Le 8 juillet, 22 soldats congolais ont été condamnés à mort, reconnus coupables notamment d’avoir fui devant le M23. Reportage à Lubero, dans le Nord-Kivu où, face à la progression des rebelles, les autorités militaires croient en l’effet dissuasif de la peine capitale.

Audience des militaires accusés de « fuite devant l’ennemi » et « violation des consignes » dans la commune de Lubero, dans le Nord-Kivu, par un tribunal militaire,  le 8 juillet 2024. © Yassin Kombi

Audience des militaires accusés de « fuite devant l’ennemi » et « violation des consignes » dans la commune de Lubero, dans le Nord-Kivu, par un tribunal militaire, le 8 juillet 2024. © Yassin Kombi

Publié le 12 juillet 2024 Lecture : 4 minutes.

Vingt-huit militaires congolais attendent sous un hangar, l’air abattu, de connaître leur sort. Nous sommes le 8 juillet et, depuis quatre jours, ils sont jugés par un tribunal militaire, accusés de « fuite devant l’ennemi » et de « violation des consignes ». La commune de Lubero, où se tient le procès, est située dans le Nord-Kivu, à 70 kilomètres de la ligne de front dans la guerre qui oppose,

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