Après-guerre à Gaza : le Hamas propose un gouvernement palestinien indépendant

Le mouvement islamiste a proposé, le 12 juillet, la mise en place d’un gouvernement non partisan gérant aussi bien la bande de Gaza que la Cisjordanie et ce, dans l’attente d’élections générales.

Décombres après le retrait de l’armée israélienne du quartier de Shujaiya, à l’est de la ville de Gaza, le 11 juillet 2024. © Omar AL-QATTAA / AFP

Décombres après le retrait de l’armée israélienne du quartier de Shujaiya, à l’est de la ville de Gaza, le 11 juillet 2024. © Omar AL-QATTAA / AFP

Publié le 12 juillet 2024 Lecture : 2 minutes.

Le Hamas a proposé qu’un gouvernement indépendant, formé de personnalités n’appartenant à aucun parti, dirige la bande de Gaza et la Cisjordanie après la guerre, a indiqué ce 12 juillet un membre du bureau politique du mouvement islamiste palestinien.

« Nous avons proposé qu’un gouvernement non partisan et doté de compétences nationales dirige Gaza et la Cisjordanie après la guerre », a déclaré Hossam Badran dans un communiqué à propos des négociations indirectes en cours entre Israël et le Hamas sous l’égide du Qatar, de l’Égypte et des États-Unis, menées en vue d’un arrêt des combats à Gaza et de la libération des otages qui y sont retenus.

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« L’administration de Gaza après la guerre est une affaire palestinienne interne ne devant souffrir aucune ingérence extérieure, et nous ne discuterons pas [de l’après-guerre] à Gaza avec une quelconque partie étrangère », a ajouté Hossam Badran.

Un dirigeant du Hamas a néanmoins déclaré à l’AFP sous couvert d’anonymat que la proposition de ce gouvernement non partisan avait été présentée « avec les médiateurs ». Ce gouvernement devra gérer « les affaires de la bande de Gaza et de la Cisjordanie dans la première phase de l’après-guerre » et « tracer la voie vers des élections générales », a-t-il précisé.

Le Mossad et le Shin Bet dans les négociations

Les négociations se poursuivent actuellement à Doha et au Caire. Dans la capitale du Qatar, elles ont trait au cessez-le-feu et aux modalités d’une libération des otages en échange de celle de prisonniers palestiniens détenus par Israël, ainsi qu’à la façon dont devrait être administrée la bande de Gaza après la guerre.

Au Caire, les discussions portent sur la manière d’augmenter l’aide humanitaire à destination du territoire en état de siège, et notamment sur les conditions de réouverture du point de passage de Rafah entre la bande de Gaza et l’Égypte, et de son contrôle.

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Le 11 juillet, le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a rencontré le chef de la délégation israélienne de retour de Doha, David Barnea, directeur du Mossad, pour faire le point avec lui sur l’avancement des pourparlers, selon un communiqué officiel. De même source, une délégation menée par le chef du Shin Bet, c, devait se rendre le soir même au Caire « pour la poursuite des pourparlers ».

(Avec AFP)

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