Le groupe Tata veut aller pas à pas en Afrique
Même si l’expansion du groupe Tata en Afrique reste prudente, le numéro un indien a fait du continent une priorité.
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Fin septembre, Tata Motors lançait son nouveau pick-up, le Xenon XT, en Afrique du Sud. Avec ce véhicule abordable au look soigné vendu entre 189 995 et 269 995 rands (entre 13 910 et 19 770 euros), la branche automobile du géant indien entend offrir une alternative aux utilisateurs séduits par l’accessibilité des modèles chinois.
Premier marché automobile du continent, l’Afrique du Sud est un objectif prioritaire pour l’entreprise – 70 000 Tata y circulent déjà -, qui est aussi présente directement via des succursales au Lesotho, au Zimbabwe et en Namibie. Une stratégie que le groupe Tata applique à toutes ses divisions (télécoms, chimie, énergie, automobile…) avec la volonté de faire bondir son chiffre d’affaires africain – 3,2 % de ses revenus globaux – de 30 % par an.
Tisser des alliances
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Pour progresser sur les principaux marchés africains, le constructeur, leader en Inde avec 8 millions de véhicules (bus, camions, voitures…) en circulation, recherche des alliances. Au premier trimestre, ses dirigeants ont annoncé avoir noué des contacts au Kenya et en Tunisie. L’objectif affiché est d’y construire des usines d’assemblage comme celle inaugurée il y a deux ans à Pretoria. Chaque fois, un investissement compris entre 5 et 10 millions de dollars (entre 3,7 et 7,4 millions d’euros), ce qui est modeste en comparaison des 32 milliards de dollars de chiffre d’affaires de Tata Motors en 2012.
Nous sommes plus lents que les groupes chinois mais nous nous projetons sur le long terme, répondent en substance les dirigeants de l’entreprise. En juillet, la presse ivoirienne a également indiqué que le groupe voulait ouvrir une chaîne de montage d’autobus à Abidjan l’an prochain. Par ailleurs, Tata vise le créneau des automobiles haut de gamme avec ses marques Jaguar et Land Rover. En mai, la filiale distribuant les deux constructeurs a complété son réseau en ouvrant une succursale en Tanzanie, mais c’est au Nigeria qu’elle enregistre ses meilleurs résultats depuis cinq ans.
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