Réforme de la santé au Maroc : la grogne des professionnels persiste
Alors qu’un accord avait été trouvé fin décembre 2023, le blocage des dernières questions en suspens et la violente dispersion, le 10 juillet 2024, de la manifestation des cadres de santé a entraîné de nouvelles tensions. Les professionnels ont décidé d’un mouvement de grève et n’assurent plus que les soins urgents.
![Des professionnels de santé pendant la pandémie de Covid-19 dans l’unité de soins intensifs de l’hôpital Moulay-Abdellah, à Salé, au Maroc. © Mosa’ab Elshamy/AP/SIPA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover,gravity=0.5000x0.5000/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2024/07/15/jad20240715-mmo-maroc-reforme-sante.jpg)
Des professionnels de santé pendant la pandémie de Covid-19 dans l’unité de soins intensifs de l’hôpital Moulay-Abdellah, à Salé, au Maroc. © Mosa’ab Elshamy/AP/SIPA
Comme une impression de déjà-vu. La crise entre les cadres de santé et le gouvernement marocain s’enlise. Comme celle des enseignants avant elle. Mais l’issue d’une rencontre organisée le 12 juillet dernier entre le ministre de la Santé, Khalid Aït Taleb, et plusieurs membres de la coalition syndicale semble annoncer un début de progression.
L’accord signé en décembre 2023 par les différentes
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