Paris « surprise » par la saisie de journaux au Maroc

Le ministère français des Affaires étrangères a regretté ce mardi la saisie de journaux marocains publiant les résultats d’un sondage sur les dix ans de règne de Mohammed VI. Un sondage selon lequel 91% des marocains approuvent l’action du souverain.

Publié le 4 août 2009 Lecture : 1 minute.

La France est "surprise" par la saisie au Maroc de journaux qui voulaient publier un sondage sur le bilan du roi Mohammed VI, et elle regrette cette décision des autorités marocaines, a indiqué mardi le ministère français des Affaires étrangères.

"Nous sommes surpris par cette mesure que nous regrettons", a déclaré à la presse un porte-parole du ministère, Romain Nadal.

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"Nous sommes particulièrement attachés à la liberté d’expression, protégée par le Pacte international des Nations unies relatif aux droits civils et politiques qu’a ratifié le Maroc, et à son corollaire, la liberté de la presse", a ajouté le porte-parole français.

Pas de débat sur la monarchie

Les autorités marocaines ont ordonné samedi la saisie et la destruction du dernier numéro de l’hebdomadaire marocain indépendant TelQuel, et de sa version en arabe Nichane. Les deux publications, en collaboration avec le journal français Le Monde, devaient publier un sondage sur le bilan des 10 premières années du règne de Mohammed VI, une démarche inédite dans le royaume.

La vente de l’édition du Monde datée de mardi, contenant les résultats du sondage, a également été interdite au Maroc.

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Le sondage montre que l’action du souverain est approuvée par 91% de ses sujets, mais les autorités marocaines ont expliqué que sa publication était illégale car la monarchie ne peut au Maroc "faire l’objet d’un débat, même par voie de sondage".

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