Washington critique le nombre élevé de victimes civiles à Gaza

Alors qu’Israël multiplie les frappes sur la bande de Gaza, dévastée par plus de neuf mois de guerre, plusieurs pays dont les États-Unis ont à nouveau dénoncé le bilan humain de l’opération.

Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou s’exprime lors d’une cérémonie en hommage aux soldats tués pendant la guerre de Gaza de 2014, le 16 juillet 2024. © ABIR SULTAN / POOL / AFP

Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou s’exprime lors d’une cérémonie en hommage aux soldats tués pendant la guerre de Gaza de 2014, le 16 juillet 2024. © ABIR SULTAN / POOL / AFP

Publié le 17 juillet 2024 Lecture : 2 minutes.

La guerre ne connaît aucun répit et les espoirs de trêve s’amenuisent malgré les efforts des pays médiateurs pour parvenir à un cessez-le-feu. Dénonçant des « massacres » commis par Israël « contre des civils non armés » dans la bande de Gaza, un dirigeant du Hamas avait annoncé que le mouvement suspendait sa participation aux négociations indirectes mais était « prêt » à revenir à ces discussions lorsque le gouvernement israélien ferait preuve d’une « volonté sérieuse » d’aboutir.

L’armée israélienne poursuit ses opérations dans la bande de Gaza, après les déclarations la veille du porte-parole du département d’État américain, Matthew Miller, estimant que le nombre de victimes parmi les civils palestiniens « restait inacceptable ». Inquiètes de l’intensification des opérations israéliennes, 13 ONG ont alerté sur la « détérioration » de l’accès à l’aide dans le territoire palestinien où la situation est catastrophique.

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« Guerre de vengeance »

La diplomatie française a dénoncé « les frappes de ces derniers jours » qui « alourdissent le bilan humain catastrophique parmi la population civile ». Plusieurs ONG parmi lesquelles Médecins Sans Frontières (MSF) et Médecins du monde ont dénoncé les « massacres » dans des « zones de sécurité » et le bombardement à Nousseirat. Ces frappes « aggravent la catastrophe humanitaire », les ONG continuant « de se heurter aux obstacles imposés par la poursuite des opérations militaires » israéliennes, déplore MSF.

La prise du point de passage de Rafah par les Israéliens début mai a provoqué un « arrêt complet » de l’acheminement de l’aide, d’après les ONG qui affirment que 50 % des foyers sont classés en situation « urgente » pour risque de famine dans le nord du territoire. De son côté, Israël accuse l’ONU d’être responsables des blocages des livraisons d’aide.

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En outre, le ministre palestinien chargé des prisonniers, Qadoura Fares, a accusé Israël de mener une « guerre de vengeance » contre des détenus palestiniens arrêtés dans le cadre du conflit. Un avocat du Département des affaires des détenus a dénoncé des actes de torture, dont des « viols » et violences « psychologiques », selon les témoignages de détenus auxquels il a rendu visite dans une prison israélienne en Cisjordanie occupée.

(Avec AFP)

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