Tentative d’assassinat de Trump : l’Iran rejette les accusations « malveillantes » d’implication
Téhéran avait menacé de venger la mort de Qassem Soleimani, commandant des Gardiens de la révolution, en 2020, dont l’élimination avait été ordonnée par Donald Trump, ce qui a alimenté des rumeurs sur un lien avec le récent attentat contre le candidat républicain.
L’Iran rejette les accusations « malveillantes » de médias américains selon lesquelles Téhéran serait impliqué dans une tentative d’assassinat de l’ancien président américain, Donald Trump. La chaîne américaine CNN a rapporté que les autorités américaines avaient reçu il y a quelques semaines des renseignements selon lesquels Téhéran fomentait un complot contre l’ancien président, ce qui a eu pour effet de renforcer la protection du candidat républicain à la prochaine présidentielle. D’autres médias américains ont également fait état de ce complot.
Menaces de vengeance
Le Conseil national de sécurité des États-Unis a déclaré qu’il « suivait depuis des années les menaces iraniennes contre d’anciens responsables de l’administration Trump », après les menaces de vengeance de Téhéran à la suite de l’élimination en 2020 de Qassem Soleimani, commandant des Gardiens de la révolution, l’armée idéologique de la République islamique. Celui-ci avait été tué par une attaque de drone américaine à Bagdad, en Irak, lorsque Donald Trump était président.
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La mission de l’Iran auprès des Nations unies a jugé ces accusations « infondées » et « malveillantes ». Le 17 juillet, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanani, a déclaré que la République islamique « rejetait fermement toute implication dans la récente attaque armée contre Trump ». Il a ajouté que l’Iran restait « déterminé à poursuivre Trump pour son rôle direct dans l’assassinat du général Qassem Soleimani ».
Soleimani était à la tête de la Force Qods, la branche des opérations extérieures de l’Iran et l’unité d’élite des Gardiens de la révolution, qui supervisait les opérations militaires iraniennes au Moyen-Orient. Donald Trump avait ordonné son élimination.
(Avec AFP)
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