Un syndicat met fin à la grève des agents municipaux

Au sortir de quatre jours de grève, le syndicat Imatu représentant des agents municipaux sud-africains a accepté la proposition d’augmentation salariale des employeurs, mettant ainsi fin à la contestation. Le syndicat principal Samwu, attend, lui, de consulter ses membres avant de se prononcer.

Publié le 30 juillet 2009 Lecture : 1 minute.

Un syndicat d’employés municipaux sud-africains, en grève depuis quatre jours, a accepté jeudi soir les augmentations salariales proposées par son employeur tandis que le principal a décidé de consulter ses membres avant de se prononcer.

Le Syndicat indépendant des employés municipaux et de leurs alliés (Imatu), qui représente quelque 70.000 personnes, a accepté de signer vendredi après-midi un accord portant sur trois ans, à l’issue d’une réunion de plusieurs heures jeudi à Pretoria.

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"Il y a eu des progrès et l’accord était acceptable", a déclaré le secrétaire général d’Imatu Johan Koen, cité par l’agence de presse Sapa. Il a précisé que tous les employés devraient être de retour au travail lundi.

Son employeur, l’Association sud-africaine du gouvernement local (Salga) a proposé une augmentation de salaires de 10,5% puis d’1,5% l’an prochain.

Appel au calme

Le Syndicat sud-africain des employés municipaux (Samwu), auquel sont affiliées plus de 150. 000 personnes, se prononcera, lui, vendredi.

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"Les négociations ont eu lieu cet après-midi (jeudi) et nos membres seront consultés dans la matinée (vendredi) avant une conférence de presse dans l’après-midi", a déclaré le porte-parole du Samwu, Stephen Faulkner.

Depuis lundi, des milliers de grévistes ont manifesté dans les principales villes du pays pour réclamer 15% d’augmentation salariale. Au premier jour de grève, des manifestations avaient été émaillées d’incidents, de magasins pillés et d’échauffourées entre grévistes et policiers.

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Depuis, les syndicats ont lancé un appel au calme et aucun incident majeur n’a été enregistré. Le président sud-africain Jacob Zuma a demandé mercredi à la police d’arrêter les fauteurs de troubles.

"Jeter des ordures dans nos villes, détruire des biens et empiéter sur les droits d’autrui est un moyen inacceptable d’exprimer ses griefs", a souligné jeudi le gouvernement dans un communiqué.

Ce mouvement social est organisé en période traditionnelle de renégociations des salaires en Afrique du Sud, période qui est synonyme chaque année de grèves.

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