Mati Diop : « Avec “Dahomey”, je voulais m’interroger sur le taux de “colonialité” dans l’air »

La réalisatrice franco-sénégalaise a suivi le rapatriement des vingt-six trésors royaux du Dahomey, du Quai Branly, à Paris, à leur terre d’origine, au Bénin. Dans ce documentaire en forme de fable métaphysique, sorti en France le 11 septembre, elle redonne vie à ces œuvres longtemps restées en sommeil.

La réalisatrice Mati Diop, recevant l’Ours d’Or pour son film « Dahomey », au 74e Festival international du film de Berlin, le 24 février 2024. © HANNIBAL HANSCHKE/EPA via MaxPPP

La réalisatrice Mati Diop, recevant l’Ours d’Or pour son film « Dahomey », au 74e Festival international du film de Berlin, le 24 février 2024. © HANNIBAL HANSCHKE/EPA via MaxPPP

eva sauphie

Publié le 14 septembre 2024 Lecture : 8 minutes.

Dans Atlantique, Grand Prix à Cannes en 2019, Mati Diop abordait la question du départ de la jeunesse dakaroise de l’Afrique vers l’Europe. Avec Dahomey, Ours d’or à Berlin en février 2024, elle s’interroge sur celle du retour. En redonnant une vie et une voix aux œuvres pillées au temps de la colonisation, elle orchestre, dans cette fiction aux partis pris singuliers, une polyphonie qui fait écho

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