N’Djamena signe un accord de paix avec une coalition de rebelles

Le Mouvement national, une coalition de trois mouvements rebelles, a signé samedi un accord de paix avec le gouvernement tchadien. Cet accord « prévoit la fin des hostilités, le retour des opposants à la voie démocratique, la réinsertion des jeunes dans l’armée et dans l’administration et également la participation du MN à la gestion de la chose publique », selon le médiateur national du Tchad.

Publié le 26 juillet 2009 Lecture : 1 minute.

Le gouvernement tchadien et le Mouvement national (MN), une coalition de trois rébellions armées dirigée par Ahmat Hassaballah Soubiane, ont signé samedi un accord de paix à Tripoli (Libye), a-t-on appris dimanche de source officielle.

"Nous avons signé un accord avec les frères du MN", a déclaré à l’AFP le médiateur national Abderamane Moussa, chargé pour le gouvernement tchadien de négocier les accords de paix avec les mouvements rebelles.

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Cet accord "prévoit la fin des hostilités, le retour des opposants à la voie démocratique, la réinsertion des jeunes dans l’armée et dans l’administration et également la participation du MN à la gestion de la chose publique", a indiqué M. Moussa.

L’accord, selon lui, a été signé en présence des ambassadeurs de France, du Qatar, de l’Union européenne, de l’Espagne et du Soudan en poste en Libye.

Trois groupes rebelles

Lancé fin juin dans l’est du Tchad, le MN regroupe trois mouvements rebelles armés tchadiens: l’Union des forces pour la démocratie et le développement rénovée (UFDD-R) d’Issa Moussa Tamboulet, le Mouvement national pour le redressement (MNR) de Mahamat Ahmat Hamid et le Front pour le salut de la République (FSR) dirigé par l’ancien ministre et ex-ambassadeur du Tchad à Washington, M. Hassaballah Soubiane.

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Aucun de ces mouvements n’a participé à l’offensive visant N’Djamena lancée en mai depuis le Darfour par l’Union des forces de la résistance (UFR), formée de huit factions rebelles. Cette attaque avait été repoussée par l’armée tchadienne à l’issue de violents combats.

Depuis près de 20 ans, l’est du Tchad est le théâtre permanent de combats entre armée et mouvements rebelles tchadiens venus du Soudan ou de Libye. Les combats sont fréquents depuis 2005 et N’Djamena et Khartoum s’accusent mutuellement de tentatives de déstabilisation par groupes armés interposés.

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