Présidentielle : début du vote pour le second tour
Les opérations de vote ont commencé ce dimanche en Guinée Bissau pour le deuxième tour de la présidentielle. Les deux candidats qui s’affrontent sont Malam Bacaï Sanha et Kumba Yala, deux anciens chefs de l’Etat.
Publié le 26 juillet 2009 Lecture : 2 minutes.
Le vote a débuté dimanche en Guinée-Bissau pour le second tour de l’élection présidentielle opposant deux ex-chefs d’Etat, Malam Bacaï Sanha et Kumba Yala, cinq mois après l’assassinat du président Joao Bernardo Vieira tué début mars par des militaires.
Près de 2. 700 bureaux de vote ont commencé à ouvrir à partir de 07H00 (locales et GMT) et doivent fermer à 17H00 pour près de 600. 000 électeurs dans ce pays pauvre et instable d’Afrique de l’Ouest.
Des petites files d’attente ont commencé à se former dans les bureaux de vote situés sur l’avenue Amilcar Cabral, au centre ville de Bissau, où le vote a débuté peu après 07H00, a constaté un journaliste de l’AFP.
"Faible affluence"
Pour Sidi Mankalé, président d’un bureau de vote installé à l’intérieur d’un bâtiment abritant un ancien club de football: "on a commencé à 07H00 et c’est la même faible affluence qu’au premier tour".
Fatima Alphama, sans emploi, attendait de voter: "je souhaite que cette élection se passe normalement".
Au quartier Chao Pepel de la capitale, l’affluence était faible. Selon le président d’un bureau, Ankouan Lopez, "il n’y a pas beaucoup de monde car les gens vont d’abord à l’église avant d’aller voter".
Vote en plein air
L’urne est déposée sur un tabouret en bois, dans la rue. Comme dans la majorité des bureaux, les opérations de vote se font en plein air
Malam Bacaï Sanha, candidat du Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC, ex-parti unique au pouvoir) et l’opposant Kumba Yala, dirigeant du Parti de la rénovation sociale (PRS), avaient obtenu, au premier tour organisé le 28 juin, respectivement 39,59% et 29,42% des voix.
Deuxième tour avancé
Ce deuxième tour, initialement prévu le 2 août, a été avancé à dimanche pour notamment éviter une importante abstention du fait des travaux agricoles saisonniers dans ce pays essentiellement rural.
Il est organisé après une série de meurtres dont celui du chef de l’Etat, Vieira, tué début mars par des militaires, quelques heures après l’assassinat du chef d’Etat-major de l’armée, le général Batista Tagmé Na Waïe dans un attentat à la bombe à Bissau.
