Dans l’est de la RDC, la Monusco partie pour rester ?

Après un désengagement laborieux du Sud-Kivu, la Monusco doit organiser son retrait du Nord-Kivu et de l’Ituri. Mais l’avancée des rebelles du M23 dans l’est pourrait pousser les Nations unies et le gouvernement à revoir son calendrier de départ.

Bintou Keita et Christophe Lutundula, l’ex-ministre congolais des Affaires étrangères, lors de la signature du plan de désengagement de la Monusco en RDC, le 22 novembre 2023. © X Bintou Keita

Bintou Keita et Christophe Lutundula, l’ex-ministre congolais des Affaires étrangères, lors de la signature du plan de désengagement de la Monusco en RDC, le 22 novembre 2023. © X Bintou Keita

ROMAIN-GRAS_2024

Publié le 20 juillet 2024 Lecture : 5 minutes.

La trêve humanitaire annoncée le 5 juillet par les États-Unis a beau avoir été prolongée jusqu’au 3 août, la situation sur les multiples fronts l’armée congolaise fait face au M23 demeure fragile. Depuis novembre 2021, les rebelles, soutenus par le Rwanda, ont conquis d’importantes portions des territoires de Nyiragongo, Masisi et Rutshuru, coupant ainsi toutes les routes permettant de quitter

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