Moubarak en visite à Paris
Le président égyptien est arrivé lundi à Paris. Il devait déjeuner mardi avec son homologue français Nicolas Sarkozy. Les deux hommes devraient notamment évoquer le processus de paix au Proche-Orient et faire le point sur la relance de l’Union pour la Méditerranée.
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Le président égyptien Hosni Moubarak est arrivé lundi à Paris où il doit déjeuner mardi avec son homologue français Nicolas Sarkozy pour évoquer la relance de l’Union pour la Méditerranée (UPM) et le processus de paix au Proche-Orient.
Arrivé dans l’après-midi, M. Moubarak s’est entretenu 45 minutes avec le Premier ministre, François Fillon, à l’hôtel Bristol, où le président égyptien loge avec sa délégation, ont indiqué les services de M. Fillon sans plus de précision.
Relancer l’UPM
Le Premier ministre n’a fait aucun commentaire à l’issue de cet entretien, qui s’est déroulé en dehors de la présence de la presse. Aucun point de presse n’était prévu à l’issue du déjeuner de MM. Sarkozy et Moubarak mardi.
Interrogé, le ministère des Affaires étrangères a précisé qu’il s’agissait d’une "visite s’inscrivant dans le cadre normal des relations bilatérales".
Les deux chefs d’Etat devraient aborder "les questions régionales, le processus de paix au Proche-Orient, faire le point sur la relance de l’UPM et faire un point sur le sommet de l’Aquila" du 8 au 10 juillet en Italie – sommet dont M. Moubarak était un invité, a ajouté le Quai d’Orsay.
Pour un "secrétariat économique" de l’UPM
Deux réunions fin juin et début juillet ont matérialisé la relance de l’UPM qui s’est retrouvée dans une impasse avec l’offensive israélienne à Gaza en décembre-janvier, l’Egypte, qui en assure la co-présidence avec la France, ayant alors demandé le gel des réunions.
Lancée en grande pompe en juillet 2008 par Nicolas Sarkozy, l’Union pour la Méditerranée associe pays de l’UE et du pourtour méditerranéen. Elle vise à convertir l’espace méditerranéen en zone de paix par le biais de projets concrets.
Le chef du gouvernement italien, Silvio Berlusconi, a dit lundi souhaiter que la ville de Milan (nord de l’Italie) devienne le siège d’un "secrétariat économique" de l’Union pour la Méditerranée.
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