L’opposition à la normalisation avec Israël secoue les campus marocains
Une lauréate privée de prix à cause d’un keffieh, une cérémonie de remise des diplômes annulée après une pétition critiquant les accords bilatéraux… Dans les universités marocaines, les polémiques se multiplient face aux initiatives pro-palestiniennes.
![Manifestation de soutien à la cause palestinienne sur le campus de la faculté des sciences d’Aïn Chock de Casablanca, en octobre 2023. © UNEM](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover,gravity=0.5000x0.5000/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2024/07/24/jad20240723-mmo-maroc-universites-gaza.jpg)
Manifestation de soutien à la cause palestinienne sur le campus de la faculté des sciences d’Aïn Chock de Casablanca, en octobre 2023. © UNEM
« On se disait qu’il fallait faire quelque chose ! » Hiba Cherif, étudiante à l’université anglophone d’Al Akhawayn (AUI) à Ifrane, a lancé la pétition en ligne intitulée « Empêcher les étudiants sionistes de retourner sur le campus », qui a réuni plus de 3 300 signatures ;
« Quand les vidéos filmées en Israël ont commencé à circuler, nous étions quelques-uns, sur le groupe Facebook de l’école qui
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