Israël rejette un accord palestinien incluant le Hamas

En visite aux États-Unis, Benyamin Netanyahou doit prononcer un discours devant le Congrès avant de rencontrer le président Joe Biden, la vice-présidente Kamala Harris et l’ex-président américain Donald Trump, ces deux derniers concourant pour la présidentielle de novembre.

Des manifestants et des membres des familles des Israéliens retenus en otage devant le Capitole à Washington DC, le 23 juillet 2024. © Matthew Hatcher / AFP

Des manifestants et des membres des familles des Israéliens retenus en otage devant le Capitole à Washington DC, le 23 juillet 2024. © Matthew Hatcher / AFP

Publié le 24 juillet 2024 Lecture : 2 minutes.

Israël a rejeté un accord entre les rivaux Hamas et Fatah sur une gouvernance commune des territoires palestiniens après la guerre dans la bande de Gaza, où les habitants continuent de fuir les secteurs bombardés par l’armée israélienne. « Cela n’arrivera pas car le Hamas sera écrasé et (Mahmoud) Abbas (le chef du Fatah) observera Gaza de loin », a lancé le chef de la diplomatie israélienne, Israël Katz, dont le pays occupe la Cisjordanie et Jérusalem-Est depuis 1967 et mène une offensive à Gaza en riposte à une attaque sans précédent du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre. « Au lieu de rejeter le terrorisme, Mahmoud Abbas étreint les meurtriers », a ajouté le ministre.

« Pas important »

Israël a juré de détruire le Hamas et refuse d’arrêter son offensive à Gaza avant de démanteler le mouvement islamiste qui a pris le pouvoir en 2007 à Gaza, deux ans après le retrait d’Israël de ce territoire qu’il a occupé pendant 38 ans. À Pékin, le Hamas a annoncé avoir signé un accord avec 14 factions palestiniennes dont le Fatah. Le texte de l’accord évoque un « gouvernement d’union nationale temporaire, avec l’accord des factions palestiniennes », qui « exercerait son autorité et ses pouvoirs sur tous les territoires palestiniens » – la bande de Gaza, la Cisjordanie et Jérusalem est. L’Autorité palestinienne dirigée par Abbas et basée en Cisjordanie, a salué cet accord, qualifié de « pas important » vers « un État palestinien (…) indépendant » par le patron de l’ONU António Guterres.

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Un État auquel aspirent les Palestiniens mais rejeté par le gouvernement israélien de Benyamin Netanyahou. Le 18 juillet, le Parlement israélien a voté une résolution contre la création d’un tel État.

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En visite aux États-Unis, Netanyahou doit prononcer un discours devant le Congrès avant de rencontrer le président Joe Biden, la vice-présidente Kamala Harris et l’ex-président américain Donald Trump, ces deux derniers concourant pour la présidentielle de novembre. Allié d’Israël et important soutien militaire, Washington s’est agacé des conséquences de l’offensive israélienne à Gaza, insistant sur la protection des civils et l’entrée de l’aide humanitaire dans le territoire palestinien assiégé par Israël depuis plus de neuf mois et menacé de famine selon l’ONU.

Avec le Qatar et l’Égypte, Washington tente de relancer les négociations pour un cessez-le-feu associé à une libération des otages. Une délégation israélienne est attendue ce 24 juillet à Doha.

(Avec AFP)

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