Au Cameroun, un retour sur le marché international jugé trop coûteux
Contrairement à la plupart des pays africains qui ont opté pour un eurobond par appel public à l’épargne depuis le début de l’année, le Cameroun a préféré un emprunt privé pour sa sortie sur le marché international. Un choix qui interroge les analystes.
![Louis Paul Motaze, ministre camerounais des Finances à Paris, le 25 avril 2023. Louis Paul Motaze, ministre des Finances du Cameroun, à Paris le 25.04.2023.
© Xose Bouzas / Hans Lucas](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2024/07/25/jad0240725-eco-cameroun-marches-internationaux.jpg)
Louis Paul Motaze, ministre camerounais des Finances à Paris, le 25 avril 2023. Louis Paul Motaze, ministre des Finances du Cameroun, à Paris le 25.04.2023. © Xose Bouzas / Hans Lucas
Il a fallu un décret de Paul Biya, à la dernière minute, pour que l’opération soit finalement bouclée. Le 22 juillet, le président camerounais a signé un texte autorisant le ministre des Finances, Louis Paul Motaze, à emprunter pour le compte de l’État respectivement 280 milliards de francs CFA (426,8 millions d’euros) sur le marché financier domestique, et 336 milliards de F CFA (512,2 millions
Bien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles
![Image](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=137,height=137,fit=cover/build/2023/images/poool-illustration.png)
Les plus lus
- Plus de jeunes et plus de femmes : pourquoi le Maroc reste le fer de lance de la bancarisation en Afrique
- Grand Inga : pourquoi le plus grand projet électrique au monde fait encore rêver le Sud global
- Code minier au Burkina Faso : ce qu’il faut retenir de la réforme surprise d’Ibrahim Traoré
- Pourquoi le chinois CNPC lève le pied au Niger
- Électricité : quand l’Algérie conseille l’Afrique de l’Ouest sur les délestages