Présidentielle : pas d’affluence à l’ouverture des bureaux de vote

L’affluence était « très timide » à l’ouverture, parfois retardée, des bureaux de vote pour la présidentielle congolaise de dimanche. Les opérations se déroulent pour l’heure dans le calme.

Publié le 12 juillet 2009 Lecture : 2 minutes.

Les Congolais ont commencé à se rendre aux urnes dimanche matin, dans le calme mais sans affluence, pour élire un président de la République parmi treize candidats en lice dont le chef de l’Etat sortant, Denis Sassou Nguesso, donné grand favori.

A Brazzaville, la capitale, et à l’intérieur, peu d’électeurs étaient présents dans les lieux de vote où les opérations ont généralement débuté en retard, selon des journalistes de l’AFP et des témoins.

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Un membre de la Commission d’organisation nationale des élections (Conel), Germain Loubota, a affirmé que "le premier électeur a voté à 07H18 (06H18 GMT)" dans une mairie à Ouenzé (nord de la capitale). "C’était une vieille maman".

Retards

A l’école Victor Hugo de Ouenzé, elles ont commencé après 08H00 (07H00 GMT), plus d’une heure plus tard que prévu. Environ 20 électeurs y avaient fait le déplacement, alors que certains des six bureaux de ce centre de vote attendaient encore la mise en place du matériel électoral.

A Makélékélé (sud de la ville), très peu d’électeurs également étaient visibles dans le centre de vote de l’école Angola Libre, sous surveillance de quelques agents des forces de sécurité à l’extérieur et dans l’enceinte de l’établissement. Des délégués de plusieurs candidats manquaient l’appel.

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Même constat à Pointe-Noire (sud), capitale économique, selon Roch Euloge Nzobo, un des superviseurs de l’Observatoire congolais des droits de l’Homme (OCDH).

"Tout se passe dans le calme"

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"Je viens de faire les deux grands arrondissements (. . . ). Les bureaux ont ouvert pratiquement à 08H00 (07H00), il n’y a pas de votants, (c’est) très timide. Du côté des représentants des partis, il y a des délégués du candidat Sassou Nguesso et de quelques indépendants", a déclaré M. Nzobo. "Mais tout se passe dans le calme".

A Ouesso, unique commune du Nord-Congo, "les débuts ont été très timides dans les dix centres" visités par André Logoua, un observateur, qui n’a rencontré que des représentants des candidats Denis Sassou Nguesso et Anguis Ngangua Engambe (indépendant).

A Gamboma (département des Plateaux, centre), reputé fief de l’ex-ministre des Finances Mathias Dzon, considéré comme le principal adversaire en lice du président sortant, c’est aussi "la timidité", a indiqué Alix Koudé, délégué d’un parti proche de la majorité.

"Tout le monde ou presque est assis à la maison", a affirmé M. Koudé, précisant que seuls les candidats Denis Sassou Nguesso et Joseph Kignoumbi Kia Mbongou (indépendant) avaient des délégués sur place. Les opérations de vote, qui doivent prendre fin à 18H00 (17H00 GMT), ont été maintenues, en dépit de demandes de report répétées de l’opposition qui a appelé vendredi à un boycottage du scrutin alors que le pouvoir a exhorté à un vote massif.

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